Dernière mise à jour : janvier 2022
AQUACULTURE ET IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT

La consommation actuelle des produits de pêche et d’aquaculture au niveau mondial s’élève à 20,3 kg par habitant et par an. À l’horizon 2050, avec une population mondiale qui devrait atteindre 9 milliards d’individus, si l’on veut maintenir le même apport de protéines d’origine aquatique que celui d’aujourd’hui, les estimations tablent sur :
- Une stagnation des captures de pêche au niveau actuel (90 millions de tonnes), sous réserve que les mesures mises en œuvre évitent l’effondrement des stocks. Selon la FAO, 34,2 % des stocks marins sont surexploités, 59,6 % exploités au niveau du Rendement Maximum Durable et 6,2 % sont encore sous-exploités.
- Le doublement de la production aquacole.

Si l’aquaculture apparaît comme un secteur prometteur pour l’alimentation humaine, il n’en reste pas moins que ce secteur doit faire face à de nombreux enjeux. L’aquaculture est amenée à jouer un rôle de plus en plus important dans le futur, mais de nombreux paramètres sont à prendre en considération pour que ce secteur s’inscrive dans un mouvement durable à la fois au niveau environnemental, économique et social.
L’aquaculture est aujourd’hui le secteur de production alimentaire dont la croissance est la plus rapide. Ce secteur représente à l’heure actuelle la source de 52 % de toutes les espèces aquatiques commercialisées pour la consommation humaine à travers le monde.

Les élevages en Europe sont réglementés par un ensemble de mesures législatives nationales et communautaires dans le domaine environnemental et sanitaire. Les produits finis, élevés hors UE, doivent répondre aux normes sanitaires européennes afin de pouvoir y être importés. Les élevages pratiqués hors UE ne sont en revanche pas soumis aux mêmes normes (environnementales, santé animale…) de production que celles pratiquées au sein de l’UE.
La pisciculture
En France, la pisciculture est soumise à une réglementation environnementale stricte, imposant la réalisation d’une étude d’impact avant installation, ainsi qu’un suivi environnemental régulier afin de s’assurer que l’impact est acceptable et maîtrisé. Le Guide de Bonnes Pratiques Sanitaires en élevages piscicoles réalisé par les professionnels émet des recommandations pour la réalisation des traitements vétérinaires afin de limiter les éventuels rejets. Par ailleurs, le développement de la vaccination limite le recours aux traitements antibiotiques.
En lire plus: